Saint-Tropez, village mythique où se pressent les stars du monde entier, est célèbre pour ses établissements de nuit. Parmi eux, il y en a un qui ne désemplit jamais, un bar atypique, chaleureux et branché : le Tsar Folie’s.
À l’origine de ce succès, qui fait pâlir d’envie nombre de lieux tropéziens dédiés aux plaisirs nocturnes, le charmant et si disponible Vincent Martin.
Lui et son fils Antoine assurent une ambiance folle, attirant une jeunesse de jet-setters, mais également des célébrités. Nous avons profité des vacances tropéziennes de Stars-media pour en savoir plus sur Vincent.
Bonjour Vincent Martin, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Bonjour Laurent, Vincent Martin, 63 ans, je suis dans le monde de la nuit depuis trente-quatre ans. J’ai démarré à Besançon, où j’avais créé une boîte de nuit dans les années 1980, « l’Usine », un établissement avant-gardiste.
C’était la grande époque des discothèques, nous avions un monde fou toute la semaine et les samedis étaient explosifs.
Concernant mon parcours, je suis autodidacte, fils d’ouvrier et j’ai travaillé à l’usine dès l’âge de 14 ans. J’avais rêvé de cette vie et j’ai réussi. Ayant revendu ma boîte de Besançon, je suis venu à Saint-Tropez. J’avais envie de plus de glamour (rires).
Justement Vincent, pourquoi Saint-Tropez et ce nom si original, le Tsar Folie’s ?
En arrivant à Saint-Tropez il y a trente ans, j’ai ouvert le premier bar Harley Davidson qui s’appelait « El Loco ». Mon premier client fidèle fut Johnny Hallyday car il pouvait y voir des Harley Davidson garées tous les jours. Forcément, il attirait d’autres personnalités du show-business comme Eddie Barclay ou Stéphane Collaro. Mais aussi Mike Tyson, Robert De Niro et bien d’autres stars.
Il y a dix ans, j’ai décidé de changer d’endroit et j’ai donc créé le Tsar Folie’s.
Pourquoi ce nom ? Simplement parce que, à l’époque, c’était la mode de la vodka, et je cherchais un nom en rapport avec cette boisson tendance. J’ai alors baptisé mon nouvel établissement le « Tsar Folie’s », en référence à la Russie, pays d’origine de la vodka.
Quel type de clientèle accueilles-tu au Tsar Folie’s ?
Jeune et branchée, mais cela dépend de la période. Nous ouvrons dès le mois de mars, et jusqu’en juin, la clientèle est surtout locale.
L’âge varie de 18 à 25 ans. C’est donc une clientèle jeune qui, à mes yeux, est la plus légitime.
Quand j’ai démarré à Saint-Tropez, personne ne voulait des jeunes, ils ne pouvaient entrer nulle part. Moi, j’ai cartonné avec eux. Quand mes concurrents tropéziens ont constaté un tel potentiel, ils ont commencé à m’emboîter le pas et à laisser entrer des jeunes, voire des « très très jeunes ».
C’est étrange, mais j’ai montré la tendance.
Quelles sont les stars les plus fidèles du Tsar Folie’s ?
Le chanteur Christophe vient souvent, Tex, Massimo Gargia, Nicoletta. De nombreuses stars me sont restées fidèles depuis l’époque El Loco et m’ont suivi au Tsar. Chez les plus jeunes, j’ai eu Kendji, M. Pokora ou encore Keith Richards, Kate Hudson.
Pensez-vous, à l’instar de vos confrères, que la saison 2017 fut mitigée ?
Pas pour le Tsar ! Si je finis bien les derniers jours d’août, je ferai ma meilleure saison. Quant à mes concurrents, il y a eu probablement des abus au niveau des prix et de la qualité de l’accueil et ils en payent l’addition aujourd’hui.
Ton mot de la fin, Vincent ?
Si je dois parler du commerce en général, je dirais que je suis un patron à l’ancienne. Je me trouve dans mon établissement H24, je suis là pour accueillir mes clients, pour voir ce qu’il se passe, je ne délègue rien.
Par exemple, les portiers restent à leur place, je veille à ce qu’il n’y ait pas d’erreurs de leur part. Je suis là pour offrir des verres et surtout parce que j’aime les gens. Si l’on n’aime pas les gens dans le monde de la nuit, alors il faut changer de métier.
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Propos recueillis par Laurent Amar
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