Bonjour Khoudia Mbaye, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs ?
Bonjour Laurent, Khoudia Mbaye, mannequin internationale et égérie de la « Fashion Glam Couture », actrice, militante associative, et journaliste.
As-tu toujours voulu devenir mannequin ?
À vrai dire non ! Les préjugés sur le mannequinat me faisaient un peu peur. Paradoxalement, je m’amusais en toute discrétion à organiser des défilés de mode au collège, lors de la semaine culturelle, avant les grandes vacances, avec mes copines. En plus, j’apportais mes propres vêtements pour les habiller…
Finalement, je suis devenue l’une des plus passionnées, cela doit être mon destin (rires).
Qu’en pensaient tes proches, étaient-ils enthousiastes à l’idée que tu embrasses une carrière de top model ?
Ma famille était partagée. Ma maman, elle, m’a toujours soutenue dans ce choix, dès mes débuts au Sénégal. C’est grâce à elle en partie que j’ai eu cette envie d’être mannequin, car elle était couturière et je lui servais de modèle la plupart du temps.
Peut-on dire que tu es l’une des ambassadrices de la beauté et de l’élégance à l’africaine ?
J’endosse ce rôle, mais aussi celui de la beauté de la femme tout court.
Ma vision de la beauté dépasse largement les frontières, les continents… parce qu’elle est tout simplement relative. Le plus important pour moi, c’est cette beauté intérieure que peut porter et véhiculer l’être humain à travers de belles valeurs comme le respect, l’amour, le travail, la loyauté, l’honnêteté …
Comment en es-tu arrivée à être le mannequin vedette, l’égérie de la « Fashion Glam Couture » ?
(Rires) La « Fashion Glam Couture » et Khoudia, c’est une longue histoire d’amour, d’entente, de professionnalisme …
Je suis devenue l’égérie de la FGC en novembre 2015 à Annecy, grâce au vote unanime des créateurs présents et du public ; plus de deux mille personnes m’ont majoritairement choisie.
Depuis, je participe à ces magnifiques événements annuels et m’efforce à représenter dignement la devise de FGC : « luxe, professionnalisme, glamour ».
Parle-nous des robes que tu portais lors du défilé du 23 janvier, à Paris, pour la Fashion Week.
Ces fameuses robes aussi belles les unes que les autres, j’étais contente et pressée de les présenter sur le podium. Les créateurs qui participent à la FGC ne cessent de surprendre par leur créativité. Le public est habitué à avoir l’embarras du choix, car on y voit toutes sortes de styles dont le point commun est : classe et glamour.
Tu es également journaliste, n’est-ce pas ?
En effet, j’ai commencé en tant que chroniqueuse, en parlant des cultures et des pratiques ancestrales africaines, pour la chaîne Télésud dans l’émission « Tantine week-end ». Parallèlement, je co-animais une Web-émission radio, « Ô TOURS DE L’ART », qui s’intéressait plutôt à la littérature : le slam, la poésie, et à la mode…
Ensuite, j’ai rejoint la radio Fréquence Paris Plurielle (FPP 106.3 FM). Ma chronique, « Regard africain », portait sur la politique africaine, la littérature, le cinéma, l’art…
Enfin, j’ai créé ma propre émission sur le Web plus un site médiatique/Introduction A, dont les sujets phares concernent l’entrepreneuriat, la littérature, les associations, l’art.
Tes projets avec la « Fashion Glam Couture », Khoudia ?
Myriam Larrière serait mieux placée pour répondre à cette question (rires).
Je n’ai jamais compté le temps passé avec la « Fashion Glam Couture ». Que ses succès perdurent !
Ton mot de la fin ?
Un proverbe en wolof, ma langue maternelle : « Lo doonul talibeem, do doneserigneum » : « On ne peut devenir maître d’une chose qu’on n’a pas étudiée. » Tout cela pour dire aux jeunes et futurs mannequins, qui veulent faire carrière dans l’univers de la mode, de rester humble, déterminé et sérieux.
Nul ne peut grimper dans son domaine sans effort et expérience !
Propos recueillis par Laurent Amar
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