Les traditions se perdent, même les meilleures. Le linge de maison, notamment celui de la literie ou de la salle d’eau, constitua pendant longtemps une preuve de bon goût, d’un certain art de vivre.
S’endormir dans des draps doux et soyeux, brodés à la main, sur des oreillers dont la qualité du tissu vous invite à séjourner chez Monseigneur Morphée, est un plaisir simple et précieux à la fois.
Essuyer son corps après la toilette dans une magnifique serviette de bain, ranger ses parfums, ses crèmes, son maquillage pour une femme, son rasoir ou sa mousse pour un homme, dans un bel écrin en tissu, pour le voyage ou pour la maison, font partie des gestes agréables à accomplir.
Ces habitudes étaient synonymes de douceur de vivre ; notre société moderne les a hélas écartées de notre quotidien.
Mais Barbara Richardson, jeune entrepreneuse que rien n’arrête, a décidé de redonner ses lettres de noblesse au linge de maison, en créant sa propre marque, “Richardson Filles”.
Le maître mot de cette nouvelle maison est la qualité et surtout le “fait en France”, à la main qui plus est.
Nous avons décidé d’en savoir plus sur Barbara et, grâce à notre ami commun, le prince Jean-Barthélémy Bokassa, nous avons pu la rencontrer. Interview.
Bonjour Barbara Richardson, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?
Bonjour Laurent, j’ai créé Richardson Filles, marque de linge de maison fait main en France. J’apprécie les belles choses et comme vous l’aurez compris, j’ai une véritable passion pour le linge de maison. Je travaille le blanc, le rose pâle et le gris perle. J’aime la douceur de ces couleurs, mais aussi l’élégance et la discrétion qu’elles apportent à nos intérieurs.
Pourquoi avoir appelé ta marque Richardson Filles ?
C’est un clin d’œil aux femmes de ma famille, avant tout à ma mère qui m’a appris et donné le goût des belles matières et donc du beau linge…
Quelles sont les particularités des modèles qui composent ta collection de linge de maison ?
Mes modèles sont composés exclusivement dans des matières nobles (comme la percale 800 fils, le cachemire, le lin, le piqué de coton, la dentelle de Calais…) provenant de France, d’Italie et de Belgique. On évolue dans une société de consommation où presque tout est jetable, j’avais envie de retrouver des matières de qualité qui perdurent, comme les fameux trousseaux de nos grands-parents… Bien entendu, avec une touche de modernité.
Était-ce une véritable volonté d’avoir des produits 100 % faits en France ?
Oui, tout à fait… Nous possédons un savoir-faire incroyable en France, tant dans les détails que dans les finitions.
J’avais envie de participer à la survie des ateliers français tout en faisant un geste “éco-responsable”, moins de transport, moins de pollution. Richardson Filles, d’une certaine manière, participe à la réduction des émissions.
Où peut-on découvrir les produits Richardson Filles ?
L’ensemble des produits est exposé au showroom parisien, 70, rue Lauriston, 75116 Paris, Tél. 01 45 53 76 98.
Nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 10 h 30 à 19 h 30, le soir et le week-end sur rendez-vous…
Nous avons également un site e-commerce : www.richardson-filles.com
Quelles seront les évolutions de la marque ?
Nous partons à l’export à partir de janvier 2015.
J’espère aussi faire évoluer les modèles et les matières avec davantage de projets, que ce soit pour les particuliers, ou dans l’hôtellerie…
Quel serait ton mot de la fin pour mes lecteurs ?
Nous travaillons à la fois sur des projets B to B et B to C. Si vous êtes attachés aux belles finitions, aux matières nobles et que vous voulez aussi participer à l’évolution d’une marque qui offre réellement du 100 % fait main en France, je serais ravie d’en discuter avec vous.
Propos recueillis par Laurent Amar
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