Producteur de films, Gaël Bonnel Sanchez vit et travaille en Bulgarie, à proximité des studios Nü Boyana, où se tournent bon nombre de blockbusters hollywoodiens. Passionné par le luxe et les objets d’exception, il a lancé, en 2016, la toute première vodka au caviar et récidive, cette année, avec un produit inédit, destiné à une clientèle exclusive : l’Almas Vodka.
Elixir surprenant et rare, contenu dans un vase tout aussi précieux, l’Almas tente d’imposer la notion d’œuvre d’art sur le marché des spiritueux. Entretien avec son créateur…
En quoi cette vodka est-elle si différente de ce qui existe sur le marché ?
Après le succès de notre première vodka au caviar Black G, j’ai voulu développer le produit ultime, qui utiliserait le caviar le plus exclusif au monde, l’Almas Caviar. Une fois cette idée en tête, il fallait la mettre en application. Là était la difficulté… En effet, le caviar d’Almas est un mets très difficile à trouver sur le marché : il ne s’en récolte en moyenne que 5 kilos par an et dans le monde. Une production qui est rapidement pré réservée par quelques familles royales, désireuses d’offrir l’excellence à leurs tables et à leurs hôtes de marque. J’ai donc demandé à mon associé, Serge Patrice, de chercher cette perle rare. Il nous a fallu près d’un an pour trouver un fournisseur avec lequel travailler !
Lorsque nous l’avons eu en main, nous avons aussitôt envoyé notre précieuse ressource par avion à notre distillerie en Bulgarie afin de mettre au point notre recette.
A la dégustation, j’ai été « bluffé » par le résultat, qui dépasse toutes mes espérances !
A ce point ?
Oui, vraiment. La saveur de ce produit est indescriptible. Pour tout vous dire, j’ai tellement été bluffé que le simple fait de me projeter sur la conception d’un contenant à la hauteur de cette vodka me donnait des maux de têtes ! L’Almas vodka est unique et je tenais à lui offrir un réceptacle aussi beau et intense qu’elle est exceptionnelle. Rien n’était assez beau. Du moins rien de déjà-vu. J’ai donc vite balayé l’idée de concevoir une bouteille pour ce produit.
Je voulais un objet grandiose, qui puisse symboliser toute la complexité aromatique de l’Almas vodka, mais aussi l’intensité de cette aventure.
Le travail, la minutie, les heures investies sur la méthode d’infusion du caviar afin d’obtenir quelques litres de notre précieux nectar…
Le résultat est assez exceptionnel en effet, puisque ce vase en cristal et bronze sculpté est totalement inédit sur le marché des spiritueux…
Plus qu’un vase, c’est l’amphore mythique et antique qui m’a inspirée. Une cristallerie de renom a adoré l’idée et j’ai réinterprété l’un de leur modèle phare pour qu’il puisse prendre corps sous l’identité forte qu’est celle de notre Almas Vodka. Cette œuvre est un objet d’art, mais c’est aussi un produit culturel. Je vois l’Almas Vodka comme un lien entre passé et présent. De fait, notre site internet symbolise cette dimension, ainsi que l’unicité de ce produit. Il offre, à quiconque le consulte, une expérience immersive et onirique…
Combien d’exemplaires sont disponibles et où pourra-t-on se les procurer ?
Malheureusement nous avons été limités par le stock disponible de caviar d’Almas et ne pourrons créer qu’un premier jet de 100 amphores et pas une de plus !
La faible quantité fait que cette bouteille ne sera pas visible partout… Elle sera en représentation dans les endroits les plus exclusifs au monde… J’ai l’habitude de dire que c’est la vodka Almas qui vous choisit car elle est rare et peu visible. Lorsqu’elle se laisse
approcher, c’est en général pour enchanter son futur acquéreur… Un peu comme le chant des sirènes attirait les marins, selon la légende…
Peut-on en révéler le prix ?
Disons que je n’ai pas voulu créer cette vodka en ayant un prix en tête. Je me suis autorisé toutes les folies sans compter… Le but était de créer la vodka la plus exceptionnelle…
Ensuite, en intégrant les coûts de production, nous avons finalement appliqué le prix final. Si vous insistez, disons que c’est un prix à 6 chiffres !
Vous êtes également producteur de cinéma et de fictions plus généralement. Comment passe-t-on de la vodka aux plateaux de tournage et vice-versa ?
Je me considère comme producteur avant tout. Il n’y a, pour moi, pas grande différence à produire une vodka ou un film… Ou tout autre chose. C’est quasiment la même méthode.
On a tendance à rendre complexes les choses où à vouloir les mettre dans des cases… Alors qu’il ne s’agit, pour l’un ou pour l’autre, que de création. C’est le trait d’union entre tous mes projets : l’envie de créer et surtout de donner naissance à des produits rares et inédits : sachez d’ailleurs que 2020 sera une année aussi riche qu’éclectique pour moi, puisque je lance une application d’influenceurs, des bijoux archéologiques hauts-de-gamme, des montres d’exception en partenariat avec un horloger suisse Golay Spierer et que, sur le plan cinématographique, un très beau film est en cours de réalisation. Il sera lié à un projet spatial. Je crois que l’envie de créer et l’imagination ne s’embarrassent ni de limites, ni de frontières. Même pas celles de la Terre !