Présente au cinéma et à la télévision, Karine Testa a plus d’une corde à son arc.
Son rôle dans la série « Kaboul Kitchen » lui a donné l’occasion d’être invitée à Monaco, et nous, de la rencontrer enfin.
Bonjour Karina Testa, qu’es-tu venue faire de beau à Monte-Carlo ?
Bonjour Laurent, je suis venue à la rencontre des journalistes afin de parler de la série diffusée sur Canal+, « Kaboul Kitchen », et ainsi de profiter de cette belle ville.
Concernant « Kaboul Kitchen », jouer dans une série traitant du conflit afghan t’effrayait-il ?
Oui et non. J’aime particulièrement les rôles un peu « borderline », car c’est pour moi un véritable challenge de pouvoir les jouer. Avec « Kaboul Kitchen », j’étais ravie.
Le personnage et la série m’ont intéressée dès le départ, avec l’histoire de cet expatrié français qui se retrouve dans un pays en guerre et les relations entre lui et les autochtones.
Mon personnage me fascine également, cette Afghane totalement libérée qui se bat pour défendre la condition des femmes dans son pays. C’est ce genre de rôle que j’aime, un rôle qui sort de l’ordinaire.
Revenons un moment sur la série « Odysseus ». Tu as cru à ce projet ambitieux de la chaîne Arte dès le départ ?
Oui, j’avais trouvé ce projet incroyable et surtout inédit en France. C’était à mes yeux un équivalent de « Game of Thrones » ou de « Rome », mais à la française (deux séries produites par HBO, ndlr), même si nous n’avions pas les mêmes moyens.
As-tu aimé « Rome » ?
J’ai adoré !
Une question plus délicate, Karina, j’ai remarqué au fil de tes prestations télé et cinéma que tu n’avais aucun problème avec la nudité à l’écran ?
En réalité, quand on me propose un rôle, je le joue à fond. Je fais totalement confiance au réalisateur. Je n’ai aucun problème avec la
nudité si elle n’est pas en lien avec quelque chose de sexuel.
Je ne sais pas si je pourrais jouer une véritable scène d’amour dans un lit, cela serait beaucoup plus compliqué pour moi.
Mais être nue à l’écran, je ne me pose pas la question si c’est dans un but purement artistique. Cela dépend aussi du rôle et de l’équipe de tournage. Cela peut te paraître étrange, mais je suis même plus à l’aise au cinéma avec la nudité que dans la réalité, bien que je ne sois absolument pas exhibitionniste (rires).
Revenons à « Kaboul Kitchen ». Comment s’est passé le tournage avec tes partenaires ?
Parfaitement bien. Même s’ils avaient connu une saison de plus que moi, j’ai tout de suite été intégrée dans l’équipe. Et sur un tournage de série, nous passons beaucoup de temps ensemble, nous sommes devenus comme une famille.
Simon Abkarian joue mon père et je le considère ainsi dans la vie.
Quelles sont tes origines ?
Mon père est kabyle et ma mère, italienne. Je suis donc une métisse (rires).
Tes projets ?
Je joue cet été dans une comédie, « Ma reum », produite par UGC et réalisée par Frédéric Quiring avec Audrey Lamy, Max Boublil et Joey Starr.
Je serai également présente dans la prochaine saison d’« Alice Nevers ».
Ton mot de la fin, Karina ?
Merci Laurent pour cette interview, je suis ravie d’avoir pu te rencontrer en vrai. Je te souhaite un excellent festival de Monte-Carlo,
J’espère également que « Kaboul Kitchen » continuera encore longtemps et que le projet de long-métrage pourra se concrétiser.
#FTV17
Propos recueillis par Laurent Amar
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