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Interview exclusive de la comédienne Australienne Radha Mitchell.

Radha Mitchell
Radha Mitchell

 

Bonjour Radha Mitchell, est-ce la première fois que tu viens à Saint-Tropez ?

Hello Laurent,
D’une certaine manière, oui… … mais en fait, je suis déjà venue juste pour une petite heure en juillet dernier. (rires)

Pourquoi as-tu accepté d’être la présidente du jury du festival des antipodes ?

Eh bien tout d’abord, je pense que c’était pour revenir à Saint-Tropez (rires). Parce que j’étais venue durant un très court moment et j’ai pensé : voici un endroit superbe ; mais je n’ai pas eu vraiment le temps de visiter la ville.
Et quand les organisateurs du festival m’ont invité, c’était l’opportunité rêvée de mettre à jour ma connaissance des films australien contemporain.
Je vis à Los Angeles, donc c’était tout simplement formidable d’avoir le temps de me concentrer sur ces réalisateurs. Le faire dans un cadre aussi agréable que celui de Saint Tropez était une grande chance.

Comment crois-tu que le reste du monde appréhende le cinéma australien et  le cinéma néo-zélandais ?

Bernard Bories, l’organisateur de ce festival est totalement passionné par le cinéma de ces deux pays et je me demandais quelle en était la raison.
C’est un connaisseur, il apprécie le cinéma européen comme le cinéma américain. Je pense qu’il ressent la même chose pour le cinéma australien. Donc c’est peut-être de cette façon dont ces films sont perçus à travers le monde, c’est à dire d’une qualité équivalente aux autres cinémas mais avec une particularité qui les rend si unique.

J’aimerais que nous parlions de “Pitch black”, car je suis un fan de ce film et de ton personnage “Carolyn Fry”

Avec plaisir !

Vin Diesel et Radha Mitchell dans "Pitch Black"
Vin Diesel et Radha Mitchell dans “Pitch Black”

Donc j’aimerais savoir ce que tu penses du fait que ton personnage meurt à la fin du film. Regrettes-tu ce choix du scénariste ? Pour moi, c’était terrible !! Quelle est ton opinion ?

Je me souviens de la discussion que nous avions eue lors de la rédaction du scénario. Pour moi, c’était une idée formidable. (rires)…. Mais après réflexion, je pense que ce n’était pas une bonne chose parce qu’il est finalement intéressant de faire partie d’une histoire qui puisse perdurer.
Mais à l’époque où on me l’avait proposé, j’étais vraiment enthousiaste sur ce dénouement.

Finalement,  n’était-ce pas toi la véritable héroïne de « Pitch black » ?

Dans un sens, oui, car elle meurt pour Riddick ! ou était-ce les créatures ? Cela dépend de ton point de vue Laurent. (rires)

Regrettes-tu de ne pas être dans les deux épisodes suivant ? car tu meurs à la fin du premier.

Je ne les ai pas vu, mais je sais que les gens les ont aimé. Mais en fait, j’ai dîné avec Vin et David (Twohy, réalisateur et scénariste de la saga Riddick, ndlr) l’année dernière et ils se préparaient à tourner le troisième épisode.
J’ai réalisé alors qu’il y avait réellement une continuité dans cette histoire. Je ne sais pas si je m’en étais aperçu au début de l’aventure. J’étais juste surexcitée à l’époque de jouer dans mon premier ou deuxième film américain.

Quels sont tes prochains projets ?

Mon film à venir le plus immédiat est “Expecting” avec la comédienne Michelle Monaghan.

De gauche à droite : Radha Mitchell, Ruby Boukabou et Laurent Amar
De gauche à droite : Radha Mitchell, Ruby Boukabou et Laurent Amar lors du Festival des Antipodes à Saint-Tropez.

De toute ta carrière, quel est ton film préféré ?

C’est une question difficile, je parlerais peut-être d’un film qui était vraiment amusant à tourner. Il s’appelle : « The Waiting City ».
Il avait d’ailleurs été montré au Festival des Antipodes il y a deux ou trois ans de cela. J’avais gagné le prix de la meilleure actrice à cette époque.

Tes différents partenaires ont été Bruce Willis, Antonio Banderas, Vin Diesel et d’autres acteurs célèbres. De toutes ces stars, quelle est celle avec laquelle tu as préféré jouer ?

(rires) Dakota Fanning.
Elle était si petite et tellement talentueuse. Elle avait à peine six ans, des lunettes de soleil et des notes sur son script. Elle avait un caractère bien trempé déjà enfant.
Et c’était tellement intéressant de travailler avec une gamine aussi douée.

Dernière question Radha : quel serait ton mot de la fin pour mes lecteurs ?

Soyez mignons, soyez gentils et prenez soin de vous (rires)…

Propos recueillis par Laurent Amar
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