Scroll Top

Oscar Sisto se livre à Stars-media lors du Festival de Cannes

 

Oscar Sisto et sa troupe de comédien à Cannes
Oscar Sisto et sa troupe de comédiens à Cannes

Dans le superbe hôtel Majestic de Cannes, face au Palais des festivals, nous avons fait la connaissance d’un des plus brillants professeurs d’art dramatique, Oscar Sisto.
Ce dernier était accompagné d’une troupe formidable de jeunes comédiens auxquels il a fait interpréter des scènes marquantes.

C’est lors d’une présentation à la presse que nous avons pu rencontrer le créateur de la célèbre “Académie Sisto”.

 Bonjour Oscar Sisto, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui, peut-être, ne vous connaissent pas encore ?

Bonjour Laurent Amar. Oscar Sisto, né en Argentine et arrivé en France à l’âge de 21 ans.
Ma vie artistique a commencé sur mon continent d’origine. En effet, j’ai suivi des cours d’art dramatique à New York.

La création de “l’Académie Sisto”, en 1998, constitue une étape très importante dans votre carrière ?

Absolument, Laurent. J’ai toujours voulu transmettre ma passion à d’autres, car je suis issu d’une culture où c’est très important.

Quels sont les souvenirs, Oscar, de votre passage à la Star Academy ?

Que de bons souvenirs, ce fut une aventure extraordinaire ! Coacher tous ces jeunes, si talentueux, si différents, m’a rendu très heureux. Ils avaient parfois du mal à trouver leur propre style, car nous leur faisions souvent chanter des tubes interprétés par des stars mondiales. Cependant, découvrir Beyoncé, Madonna, Liza Minnelli ou encore Ray Charles fut une chance pour eux… comme pour moi.

 Qu’êtes-vous venu faire de beau au Festival de Cannes ?

Je viens depuis longtemps au Festival de Cannes, j’ai même animé une soirée au Majestic l’an dernier.
Cette année, j’ai fait venir un groupe de jeunes comédiens qui travaillent avec moi dans un cycle de cinéma.
Nous avons tourné ensemble, durant deux semaines et après six mois de répétitions, des scènes cultes du cinéma. La plupart de ces films ont été projetés, voire primés à Cannes et nous avons eu le plaisir de montrer ces scènes réinterprétées par mes comédiens, ici, au Majestic.

Comment s’est fait le choix des films et des scènes ?

Je voulais savoir ce qu’un comédien était capable de faire à 20 ans et s’il pouvait jouer des scènes qu’on ne lui proposerait que plus tard, dans le cadre d’une formation professionnelle.
Mon choix s’est donc fait en fonction de la personnalité de mes comédiens et de leur niveau.
Nous avons énormément répété et je pense que le résultat est là.

 Concernant “Basic Instinct”, comment formeriez-vous une jeune actrice à l’interprétation d’un rôle aussi sulfureux que celui de Catherine Tramell, joué par Sharon Stones ?

Ce qui est intéressant pour une jeune comédienne dans ce type de rôle, c’est l’aspect manipulateur, meurtrier, viscéral du personnage. Quant à l’érotisme du rôle, si le réalisateur est bienveillant, sans idée malsaine derrière la tête, on peut parfaitement jouer une scène d’amour, c’est de l’art, rien d’autre.
Je vais vous raconter une anecdote. Un jour, on a demandé à un comédien de se déshabiller pour une scène de sexe, il a exigé que toute l’équipe de tournage se déshabille, sinon il ne la ferait pas. Tout le monde s’est déshabillé, et la scène a pu être tournée.

Votre mot de la fin, cher Oscar ?

Les gens s’intéressent au Festival de Cannes, lisent les articles, regardent les photos des stars sur le tapis rouge, tout cela est une bonne chose, mais, même à notre niveau, cela reste un grand investissement, économique et humain. Derrière les strass et les paillettes, les smokings, il y a eu six mois de travail et d’investissement personnel et financier. Vos lecteurs doivent le savoir.

Propos recueillis par Laurent Amar
.

Publications similaires