Après « D r House », la belle comédienne Lisa Edelstein connaît un immense succès dans la série, inédite en France, « Girlfriends’ Guide to divorce ». Elle y campe le rôle d’Abby McCarthy, une quadragénaire en instance de divorce, et coach en développement personnel et professionnel. C’est au Festival de télévision de Monte-Carlo que nous avons pu rencontrer Lisa. Elle évoque avec nous cette nouvelle série télévisée, déjà culte aux États-Unis et nous l’espérons tous, bientôt disponible en France.
Bonjour Lisa, les fans de « Girlfriends ‘Guide to divorce » vous ont-ils confié avoir été aidés par cette série dans la séparation d’avec leur conjoint ?
Bonjour Laurent, absolument. J’ai rencontré à plusieurs reprises des personnes qui ont connu ce problème, et qui éprouvent une affection particulière pour la série. Je trouve cela vraiment intéressant. Ils me confient des choses très personnelles, j’en apprends donc énormément sur eux.
Croyez-vous encore au mariage et à l’amour éternel ?
La série ne décourage pas les téléspectateurs à tenter le mariage, au contraire. Mon personnage se bat pour le sauver. Cette femme et son époux ont eu une longue relation et étaient réellement très amoureux. Et pendant le divorce, ils tombent amoureux à nouveau.
Ils essaient de comprendre comment ils en sont arrivés là.
Aimeriez-vous un jour écrire un guide pour tous ceux et celles qui rêvent de jouer dans une série télé ?
(Rires) Je n’écrirai pas forcément un livre, mais j’aimerais leur dire que, dans le milieu du show-business, il faut travailler dur pour y arriver. Alors, ils ressentiront le bonheur immense d’avoir pu réaliser leur rêve.
Chaque jour, il faut modeler sa vie, ne jamais s’arrêter.
Que pensez-vous de ce chiffre : 75 % des divorces dans le monde sont demandés par des femmes ?
Je ne savais pas, c’est très intéressant. Cela vient sans doute du fait que la vie pour les femmes évolue très rapidement. On leur en demande plus, les attentes sont plus grandes.
Les femmes nées depuis les années 1970 ont des désirs différents sur la vie de couple et sur la vie en général. La société devient plus exigeante avec les femmes, par conséquent celles-ci le deviennent également.
La série vous réussit très bien, Lisa, car on vous y voit souvent en lingerie fine et dans des scènes de sexe assez osées ?
(Rires) Les scènes d’amour sont toujours très difficiles à tourner.
Je me suis mariée juste avant de tourner des scènes très « chaudes » avec mon partenaire dans la série. Mais les plus osées que vous verrez, notamment dans l’épisode 4 de la saison 1, furent encore plus délicates à faire et le pire, c’est qu’elles ont été suggérées au réalisateur par moi-même (rires).
Mon mari est un homme très gentil et très compréhensif. Il a bien intégré le fait que de telles séquences étaient nécessaires à l’intrigue.
Avez-vous la possibilité d’interférer sur le scénario, entretenez-vous de bonnes relations avec les scénaristes ?
Oui, j’ai même écrit un épisode et je recommencerai au début de la prochaine saison. Pour la première fois, j’ai la possibilité d’intervenir dans l’écriture d’une série où je joue. La production apprécie vraiment mes idées, et je suis très respectée pour cela au sein de l’équipe de tournage.
Croyez-moi, c’est une immense satisfaction pour un artiste de voir ses propres idées dans une œuvre télévisuelle.
Pensez-vous qu’il soit plus difficile pour une femme de trouver des rôles intéressants à la télévision ?
Par rapport à d’autres comédiennes, j’ai eu une grande chance.
Mes expériences professionnelles ont toujours été intéressantes, notamment dans « Dr House » et « Girlfriends’ Guide to divorce ».
Si une comédienne entre vraiment dans un rôle, des producteurs lui proposeront d’autres choses passionnantes à faire. Ensuite, il faut savoir se battre pour ne pas toujours avoir le même type de rôles.
Propos recueillis par Laurent Amar
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