Devenu un évènement mondial incontournable, le festival de Télévision de Monte-Carlo fête cette année sa 55e édition.
Ce fut l’occasion pour nous de rejoindre l’équipe de la série à succès “Profilage”, qui fait les beaux jours de TF1, et d’interroger le comédien Philippe Bas, “beau gosse” de la télévision française. Durant une courte, mais ô combien agréable, conférence de presse avec Philippe, nous avons pu en apprendre plus sur sa passion pour le métier d’acteur et sur son ambition vis-à-vis de “Profilage”.
Bonjour Philippe Bas. Que penses-tu de l’évolution de ton personnage, le commandant Thomas Rocher, depuis son apparition dans la saison 3 ?
Bonjour Laurent. J’en suis très satisfait. Aujourd’hui encore, à la lecture du scénario, je suis surpris, dans le bon sens. Ainsi que par tout ce qui l’entoure, notamment l’équipe.
Je ressens, comme le public j’espère, un renouveau à chaque saison et j’ai l’impression que la série prend de plus en plus d’ampleur.
Je suis vraiment très heureux, car il m’arrive encore des choses incroyables dans cette série. C’est une chance pour moi de jouer dans un tel feuilleton quatre années de suite.
Je me rends compte que l’on a un véritable confort dans le travail au sein de “Profilage”, on enfile notre veste et on est dans le show, surtout avec des partenaires comme Odile Vuillemin.
Ce binôme, on l’a créé ensemble depuis mon arrivée dans la saison 3, il a vraiment apporté une nouvelle dimension. Pour l’instant, je suis très loin d’être lassé du commandant Thomas Rocher.
Comment expliques-tu le succès de “Profilage”, alors que tant de séries policières françaises ont été des échecs ?
Il est difficile d’analyser les raisons d’un succès en sachant que l’on arrive toujours à connaître les raisons d’un échec.
L’équipe de la série et les auteurs ont un grand respect du public. Il existe une forme d’humilité chez les comédiens de “Profilage”, même en promo.
La série est en train de grandir lentement mais sûrement, elle est “vivante”, évoluant à chaque épisode. Il y a cet aspect de renouveau à chaque saison et le public peut se rendre compte des innovations, il ne s’ennuie jamais.
Certains comédiens sont partis, mais de nouveaux sont arrivés. De plus, nous ne “copions” pas de célèbres feuilletons américains, mais nous assumons le fait de nous en inspirer.
C’est une émulation positive plutôt saine.
Propos recueillis par Laurent Amar
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