Quelle agréable surprise de retrouver Calypso de Sigaldi dans les allées du Salon International du Livre de Monaco, au milieu de nombreux grands auteurs, comme Pierre Assouline, Bernard Werber, Emmanuel Pierrat et de personnalités telles que Grégoire Colard, Emmanuelle Seigner ou Sylvana Lorenz. Nous voulions en savoir plus sur le dernier ouvrage de Calypso, interview :
Bonjour Calypso de Sigaldi, pourquoi ce livre ? :
Bonjour Laurent, comme vous le savez, j’ai grandi dans ce milieu avant d’y faire ma propre carrière. En qualité de mannequin dans les années 80, puis en dirigeant la table de booking d’agences parisiennes et milanaises. J’ai ensuite monté ma maison de production, encadrant les carrières de plusieurs photographes alors au firmament tels que Marino Parisotto, Barry Elkins, Markus Klinko… J’ai même eu l’honneur de collaborer avec Monsieur Jean-Daniel Lorieux qui s’amusait du dynamisme des petits jeunes que nous étions. Et lui, star confirmée de longue date, fut tenté de s’amuser avec nous !
Grâce à ce parcours, j’ai pris conscience que je suis l’un des rares témoins d’une époque formidable de ces métiers. J’ai rencontré tous les pionniers, la plupart des couturiers, photographes, grands faiseurs. Je fais partie de la génération des Supermodels… Je les ai toutes vues démarrer, qu’elles se nomment Linda Evangelista, Tatiana Patitz, Cindy Crawford, Paulina Porizkova, Famke Janssen…. puisque nous étions dans la même agence à Milan ou à Paris… Puis j’ai vu naître la nouvelle génération des Helena Christensen, Karen Mulder, Beri Smither, Adriana Karembeu et autres Claudia Schiffer… J’ai eu la chance de participer à des shootings qui font aujourd’hui partie de l’Histoire de la photo ou de côtoyer des gens à l’initiative d’autres.
À l’heure où beaucoup de protagonistes de ce livre sont en train de disparaître, j’ai souhaité coucher sur papier une foule d’anecdotes que le public ne connaît pas. Raconter un petit milieu qui a su créer le fantasme par ses outrances, avant d’être, aujourd’hui, fustigé ou méjugé pour les mêmes raisons. Une bande de dingues qui se sont crus tout permis ou des rêveurs avides de faire bouger la société ?
Au lecteur de juger !
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