Test réalisé sur PS4 Pro
Pauvre Tommy Angelo, lui qui, comme Joe, n’avait rien demandé à part rouler dans son taxi jaune, en écoutant la musique jazzy de son époque…
Oui mais voilà, il a eu le malheur de croiser la route de Sam et Paulie, deux lascars au service de Don Salieri, l’un des deux parrains de Lost Heaven. Cette ville imaginaire, ou se déroule l’aventure, est largement inspirée de Chicago dans l’Amérique des années 30 en proie à une terrible dépression due au krach boursier de 1929. Tommy va tout de même adhérer aux idéaux de ses nouveaux amis mafieux et, par conséquent, abandonner sa paisible vie de chauffeur pour devenir un voyou… au grand cœur.
Mafia est un jeu sorti sur PS2 en 2002, il avait remporté à l’époque un grand succès critique, public et médiatique. Édité chez 2K, nul doute qu’il inspirera des œuvres encore reconnues telles qu’un certain GTA IV. Dix-huit ans plus tard, sous l’égide du studio Hangar 13, l’excellent éditeur 2K – et cet adjectif ne relève pas de la flagornerie, je ne suis pas Youtubeur – décide de proposer un remake de ce hit en puissance des années 2000 appartenant à la génération PlayStation 2.
Avec ce Mafia Definitive Edition, en espérant qu’il soit vraiment « définitif », mais apparemment c’est le cas, Hangar 13 nous a livré un travail titanesque d’un point de vue visuel. Dès le générique, un effet waouh se produit instantanément pour le joueur qui regarde les différents panoramas de Lost Heaven. C’est bien simple, on a l’impression d’observer à travers un trou de ver l’Amérique des années 30. Graphiquement, Mafia D.E. est absolument superbe, avec une mention spéciale pour les différents véhicules que vous aurez l’occasion de conduire. La course de bolides au début du jeu est tout simplement géniale.
Deux choses importantes à savoir : la conduite est primordiale, vous allez devoir piloter différentes voitures de l’époque afin de vous rendre à vos divers objectifs, en évitant de faire n’importe quoi au risque de vous faire klaxonner par les autres conducteurs d’une part, mais de surtout vous faire prendre en chasse par la police, ce qui risque d’entraver votre progression. Donc prudence sur la route.
Les combats ne sont pas en reste, les joutes à l’arme à feu sont précises, agréables et vous procureront d’excellentes sensations.
De même, si la ville de Lost Heaven et sa périphérie sont gigantesques, Mafia n’est pas un jeu en monde ouvert (les Youtubeurs disent « open world », moi je dis « monde ouvert », ndlr). Cette carte gigantesque, même si vous avez la possibilité d’y évoluer librement, ne vous mènera à aucune quête annexe, ni à aucune surprise cachée. Elle est uniquement là au service de l’atmosphère du jeu, de son scénario et, bien sûr, de son gameplay.
Enfin, les personnages sont savoureux et leur écriture digne d’un film de Scorsese. Vous ressentirez une réelle empathie envers votre avatar Thomas Angelo et, comme lui, vous tomberez sûrement amoureux de la jolie Sarah, l’un des plus beaux et charmants personnages féminins (non jouable) qu’il m’ait été donné de voir dans un jeu vidéo.
Vous l’aurez compris, malgré quelques défauts de dialogue mal intégré à certaines situations, et des personnages pas toujours animés comme il le faudrait, Mafia Definitive Edition est un incontournable aux innombrables qualités qui vous régaleront en ces fêtes de fin d’année.
Ah, j’oubliais de vous dire, contrairement à un certain jeu qui aurait coûté 300 millions de dollars à ses investisseurs, Mafia n’a aucun bug… À bon entendeur !!!
Plus d’informations en cliquant sur ce lien
Laurent Amar
Note de la rédaction : 18/20
Disponibilité : Déjà dans les Bacs
Éditeur : 2K
Plate-forme : Xbox/PS4/Steam
.