L’argent, encore l’argent, toujours l’argent. L’argent qui rend fou, dégrade et rabaisse.
L’argent qui va transformer un honnête commercial, marié, sain de corps et d’esprit, en un véritable fou furieux, drogué, alcoolique et quasiment déshumanisé.
Soyons clair, le dernier film de Martin Scorsese n’est pas un roman filmé à la façon du Wall Street d’Oliver Stone, qui raconte l’histoire d’un jeune loup de la finance et de son mentor se fourvoyant dans les méandres du capitalisme sauvage.
Le Loup de Wall Street est un biopic qui retrace l’histoire véridique de Jordan Belfort, ancien courtier américain, devenu homme d’affaires à 26 ans. Il passa 22 mois en prison pour détournement de fonds et blanchiment à la fin des années 1990.
Le film repose sur deux choses, la prestation extraordinaire de Leonardo DiCaprio et la découverte de la sublime actrice australienne Margot Robbie.
Cette dernière incarne la seconde épouse de Jordan Belfort. Envoûtante par sa beauté et son charme, Margot Robbie hypnotise le spectateur grâce à sa plastique parfaite.
D’ailleurs, Will Smith a divorcé de sa femme, Jada Pinkett (que j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer lors du Festival de Cannes, ndlr), suite à une liaison avec Margot Robbie.
Comme toujours, la réalisation de Scorsese s’avère minimaliste, bien que très esthétique. Tout d’abord, à travers le montage, très astucieux, comme à l’accoutumée chez le réalisateur américain, mais aussi par d’habiles jeux de caméra, sa marque de fabrique.
Le film dure 3 heures, que vous ne verrez pas passer. L’histoire vous envoûtera du début à la fin. Un final d’ailleurs très émouvant, qui vous prendra aux tripes, mais chut ! Nous n’en dirons pas plus.
Le Loup de Wall Street est un film à voir absolument.
Laurent Amar
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