Le 54e Festival de télévision de Monte-Carlo vient de se terminer. Grâce à la présence des célébrités des séries du monde entier, cette édition a obtenu un succès retentissant.
Ayant repris avec brio les rênes de cet évènement, désormais incontournable pour l’industrie des séries télévisées et pour leurs fans, nous avons décidé de vous faire connaître son maître d’œuvre, Laurent Puons, Vice-Président Délégué de Monaco Mediax.
Vous verrez que, sous ses allures d’acteur américain, se cache un véritable passionné de l’évènementiel, des séries télé et de leurs stars.
Bonjour Laurent Puons, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Bonjour Laurent, je suis le CEO de Monaco Mediax depuis 2012. Nous organisons le Festival de Monte-Carlo, mais aussi des évènements tels que Sportel, IMAGINA Dental, Wima. Nous avons d’autres projets en cours dont je vous parlerai bientôt.
Quelles sont les particularités du Festival de Monte-Carlo par rapport aux autres festivals de télévision ou de cinéma ?
Tout d’abord, il offre une proximité au public. Le Festival de Télévision de Monte-Carlo représente le seul évènement qui lui permette de rencontrer les stars des séries françaises et américaines. Cette année, par exemple, avec les vedettes de “Plus belle la vie”, mais aussi avec celles d’”Amour, Gloire et Beauté”. Nous donnons également la possibilité aux fans, notamment avec des selfies, de faire signer sur le tapis rouge des autographes à des stars américaines telles que Jerry Bruckheimer, Jennifer Morrison ou encore le français Tchéky Karyo.
Pourquoi le Festival de Monte-Carlo ne connaît-il pas encore la renommée qu’il mérite ?
C’est une excellente question, Laurent. Dès 2012, j’ai mis en place une nouvelle stratégie de communication qui est, je pense, en train de faire sensiblement changer les choses. Ainsi, concernant les réseaux sociaux, quand j’ai pris la tête du festival, nous avions quatre cents fans sur Facebook, nous en avons aujourd’hui plus de trente-deux mille. C’était la volonté des anciens organisateurs que le festival demeure confidentiel, je m’emploie maintenant à lui donner la célébrité internationale qu’il mérite et pour cela, je suis intimement convaincu qu’il faudra l’ouvrir de plus en plus au public. Aujourd’hui, tous les paramètres sont réunis pour que le festival et l’industrie de la télévision se développent. Les budgets deviennent de plus en plus importants. L’industrie de la série télévisée est équivalente à celle du cinéma, des acteurs de cinéma jouent maintenant à la télévision, tout est donc là pour que le Festival de Télévision de Monte-Carlo soit, à moyen terme, aussi célèbre que d’autres festivals.
La Principauté de Monaco vous aide-t-elle dans l’organisation du Festival ?
Absolument. Un festival, de par sa définition, c’est une manifestation culturelle. Il n’a donc pas vocation à gagner de l’argent, c’est une vitrine.
Nous avons plus de deux cent soixante journalistes présents cette année pour la presse écrite, la presse télévisée et le Web. Si nous devions le chiffrer, cela représenterait une couverture équivalente à plusieurs millions de dollars. Quand on regarde le budget du Festival, on se dit que c’est dérisoire en comparaison des retombées médiatiques qu’il apporte à la Principauté de Monaco, d’où son soutien.
Quel bilan tirez-vous de cette 54e édition ?
On a fait un excellent démarrage avec le célèbre producteur Jerry Bruckheimer et c’est pour nous une marque de notoriété très importante.
Le prince Albert II de Monaco, notre Président d’Honneur, lui a remis un prix pour l’ensemble de sa carrière. Nous avons eu également le privilège de recevoir M. Desmond Tutu, Prix Nobel de la Paix. De nombreux acteurs sont venus du monde entier, représentant la distribution complète d’une série, comme « Black Sails” ou “Chicago PD”. La compétition fut très forte et je précise que plus de 90 % des nominés étaient présents à la Cérémonie de clôture.
Je pensais qu’il serait difficile de faire mieux que la 53e édition, et pourtant, nous y sommes parvenus haut la main. Et pour l’année prochaine, je vous promets un festival encore plus impressionnant.
Cher Laurent, quel serait votre mot de la fin pour nos lecteurs ?
J’aimerais leur dire de venir très nombreux au Festival de Monte-Carlo l’année prochaine, il fêtera en effet son 55e anniversaire.
Avec cette même ambition d’ouvrir toujours plus l’évènement au grand public et avec un contenu encore plus remarquable.
Propos recueillis par Laurent Amar
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