Bonjour Julia et Matty Gurry, être frère et sœur dans le même duo, c’est un avantage ou un inconvénient ?
Les deux bien sûr!
C’est un avantage car nous pouvons tout nous dire mais pour la même raison ça peut devenir parfois compliqué…
Musicalement il y a une grande connexion – nous travaillons ensemble depuis 10 ans et nous avons grandi avec la même musique dans les oreilles.
En effet, nous sommes complémentaires en tant qu’auteurs et compositeurs et il y a une alchimie fraternelle lorsque nous chantons en harmonie.
Comment vous est venue l’idée de créer “Belle Roscoe” et de le faire en famille ?
Nous avons des racines Irlandaises, dés notre plus jeune âge, nous avons grandi en chantant dans les réunions familiales. Depuis nous n’avons jamais arrêté de chanter et par la force des choses notre passion est devenue notre métier… Nous avons alors créé Belle Roscoe il y a 5 ans pour notre premier album.
Votre origine Australienne a-t-elle influencée vos choix musicaux ?
Bien évidemment! L’Australie vie avec la musique. Comme beaucoup de pays, l’Australie a son propre “son”, reconnaissable dès les premières mesures.
Si, nous avons grandi avec des groupes Australiens connus du monde entier comme ACDC, INXS, Midnight Oil, Crowded House, Men at Work, Silver Chair, Nick Cave, Paul Kelly, The Waifs et Kylie Minogue!
Nous avons aussi été influencés par beaucoup de groupes folk/rock des années 60 et 70 comme Fleetwood Mac, The Beatles, Neil Young, Elvis, Bob Dylan, Bruce Springsteen, The Doors etc etc…
Pourquoi avoir choisi d’enregistrer votre album “Boom boom” entre l’Australie, la Belgique, la France et Malte et non pas qu’en Australie ? votre pays d’origine !
En 2009/2010 nous avons joué dans des grands festivals en Europe tels que Le Printemps de Bourges et Le festival de Cannes. Nous avons senti que c’était le moment de venir vivre a Paris.
Depuis, nous étions déterminés à enregistrer notre deuxième album en Europe afin de travailler avec un réalisateur et des musiciens internationaux. Comme nous l’avons dit précédemment, il existe un son Australien mais nous voulions quelque chose de nouveau et de différent. Nous voulions apporter notre sensibilité Australienne dans les studios Européens.
C’est pourquoi,fin 2011, à Paris, nous avons entrepris l’écriture des titres de notre second album, puis en 2012, nous nous sommes associés au célèbre producteur et DJ belge Luuk Cox pour sortir l’album tant attendu. Luuk travaille dans des studios entre la Belgique et l’ile de Malte. Nous l’avons donc suivi pour enregistrer et mixer cet album. Le résultat de cette collaboration : un son inédit!
Au fait, pourquoi “Boom Boom” comme nom de votre album ?
“Boom Boom” est le titre de notre Second album. Le premier album éponyme avait été enregistré en Australie en 2009.
Nous avons choisi ce nom Boom Boom pour deux raisons:
C’est le premier titre de cet album mais c’est aussi un symbole de notre évolution en tant qu’auteurs et que compositeurs. Notre nouvel album est plus punchy, plus contemporain, plus cool, plus underground et en conséquence – très BOOM BOOM!
Où le public français va-t-il pouvoir vous découvrir ?
Le public français peut nous écouter sur I-Tunes, Spotify et Deezer exclusivement en France.
Nous rentrons en Australie fin Septembre pour le lancement officiel.
Avant de partir, Belle Roscoe jouera un dernier concert le 13 Septembre au Nouveau Casino à Paris. Le nouveau groupe de Morgan Imbeaud (Cocoon) jouera en première partie.
Le Nouveau Casino est notre dernier concert après 2 mois de tournée en France. Nous avons eu la chance de jouer cet été dans plusieurs festivals exceptionnels, principalement dans le Sud Ouest de la France, notamment en première partie de Mickael Jones pendant la Feria de Dax. Nous garderons un excellent souvenir de ce festival.
Nous sommes tristes de quitter la France à la fin du mois, mais il est prévu que nous revenions l’année prochaine pour lancer cet album de manière officielle en Europe!
Pour finir Julia et Matty, quel serait votre mot de la fin pour les lecteurs de Stars-media ?
BOOM BOOM BABY!
Propos recueillis par Laurent Amar
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