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Interview: Stars-media vous présente l’artiste peintre Valérie Durand

David Bowie
Valérie Durand et sa peinture de David Bowie

Bonjour Valérie Durand, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Bonsoir Laurent Amar. J’ai été bercée dans le milieu artistique dès mon plus jeune âge.  J’ai suivi des cours de dessin dans les ateliers de Nathalie Doré puis intégré la fameuse école ESMOD des instituts supérieurs de la mode. J’ai eu la chance de gagner le concours Courtelle ainsi que le 1er prix des jeunes créateurs (Kenzo/Emmanuelle Kahn).

Grâce à cela, j’ai intégré le milieu de la haute couture et me suis faite une place dans les coulisses de la mode. Actuellement je suis à un tournant de ma vie, et c’est pourquoi j’ai décidé de me lancer un nouveau défi dans la peinture… Dans le but de pouvoir vivre de ma passion.

Depuis quand êtes-vous passionnée par la peinture ?

Comme je vous le disais, étant enfant, j’ai rapidement développé une certaine sensibilité artistique. Mes parents m’ont rapidement inscrite à des cours de dessins et dès l’âge de douze ans j’affirmais mon style. J’avais un sens des perspectives et des couleurs déjà très prononcé. J’adorais la peinture et c’est vite devenu une passion, un moyen d’expression, un refuge dans lequel je pouvais m’évader.

Lors de votre dernier vernissage, nous avons vu beaucoup de portraits de stars, comment choisissez-vous une célébrité que vous allez peindre ?

J’ai fait un premier portrait (celui d’Anthony Queen) qui a très vite attiré l’attention de mes proches. J’ai ensuite eu la chance de rencontrer Monsieur Edouard Nahum et Marc Abitbol au PAD, qui m’ont proposé d’exposer à Cannes lors du Festival. Je me suis mise à peindre des stars pour coller à l’événement ! Voila la raison des portraits de stars.

Quant à ma sélection, elle se fait tout naturellement. Je privilégie des icônes, telles que Emma Thurman, Al Pacino ou Lino Ventura (des monuments du 7eme art), sinon des artistes qui ont marqué leur temps comme Serge Gainsbourg ou font l’actualité comme David Bowie… Des personnalités qui ont laissé ou laisseront une empreinte dans l’histoire.

Samir Boitard, Valérie Durand et Louise Monot
Samir Boitard, Valérie Durand et Louise Monot

D’où vous est venu ce style si particulier de la peinture au couteau ?

J’adore la matière et les volumes, j’aime le fait que les gens aient envie de toucher. Avec l’huile et le couteau on obtient des effets biens particuliers. De plus le couteau mélange les couleurs sur une large surface et le travail avance vite, le seul inconvénient c’est la minutie des détails. J’aime cette technique, elle me correspond.

Vous êtes également créatrice de mode, que préférez-vous finalement, la peinture ou la haute couture ?

Ce sont deux univers si proches et si différents à la fois. La mode est un univers stressant, c’est pareil pour la peinture, qui vous pousse à vous remettre en question à chaque instant. C’est pareil pour la peinture. on doit capter un regard, une attitude, retranscrire une émotion… J’adore créer et innover, dans les deux professions je suis confrontée à la création.
Je ne sais pas vraiment répondre à cette question. Je suis une passionnée et j’ai toujours fait les choses avec amour.

Avez-vous déjà rencontré une star que vous aviez peinte ? Et qu’avait t-elle pensé de votre style ?

Oui, notamment Adriana Karembeu qui a été ravie et ne tarit pas d’éloge sur mon travail. Et très prochainement Ingrid Chauvin qui m’a commandé son portrait et à qui je dois le remettre début Février. Vous saurez bientôt sa réaction ! Je dois aussi peindre le portrait de Kev Adams. J’aimerais être LA portraitiste des stars.. et des anonymes. Concernant ma technique, je n’ai que des bons retours.

Votre mot de la fin chère Valérie, pour les lecteurs de stars-media ?

Pour finir sur une note d’optimisme,  je ne fais que commencer à montrer mon travail et j’espère interpeler et étonner encore longtemps afin de faire reconnaître ma technique et mes œuvres. Mon plus grand plaisir est de faire en sorte qu’un acheteur devienne fan et le reste durant des années. Un grand merci à Christophe Veille sans qui ce vernissage n’aurait jamais rencontré un tel succès.

Propos recueillis par Laurent Amar
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