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Interview exclusive de la comédienne Saida Jawad, vedette du prochain Capitaine Marleau

Saïda Jawad
©BALDINI 2024

C’est lors de son séjour estival sur la Côte d’Azur, à Antibes plus précisément, que nous avons eu la chance de rencontrer une comédienne aussi talentueuse qu’iconique,  la belle franco marocaine Saïda Jawad. Interview :

Bonjour chère Saïda, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs qui ne te connaissent pas encore ? 

Bonjour Laurent, je suis Saïda Jawad, actrice et scénariste, je suis née dans le nord de la France à Roubaix. J’ai commencé au collège grâce à mon professeur de français, Michel Fournier. Il m’a fait découvrir le théâtre, et à travers cela toute la beauté de la langue française. Ce fut une véritable révélation. Et dès ce jour, j’ai su que ma vocation était d’être sur scène. Mes premiers pas, en tant que jeune professionnelle, je l’ai ai fait à l’âge de 14 ans dans une opérette. Entouré de chanteurs et
chanteuses d’opéra j’interprétais le rôle de Cupidon, mais, je ne chantais pas (rire). C’était la première fois que rencontrais des professionnels parisiens et la première fois je recevais un salaire. Bien sûr, cela marque.

Peux-tu nous citer les films les plus emblématiques dans lesquels tu as joué ?

Je n’ai pas pour habitude de valoriser un film plus qu’un autre car les long-métrage, séries ou téléfilms dans lesquels j’ai joué m’ont permis d’explorer des personnages que je souhaitais interpréter. J’ai eu la chance de faire partie de projets aussi intéressants qu’enrichissants. Ceci dit, pour le public, les films les plus emblématiques, me concernant, restent La Conquête de Xavier Durringer, Falco, Tout est bon dans le cochon et bien sûr au théâtre : Monsieur Accordéon. D’ailleurs, étant pour quelques jours à Antibes. J’y ai un attachement particulier, car les trois toutes premières représentations ma pièce se sont déroulées au théâtre Antibéa, à Antibes. Cela date un peu (rires).

Quel premier bilan tires-tu de ta carrière d’artiste ?

On ne m’avait encore jamais posé cette question (rires). J’avoue ne pas encore avoir fait de bilan a proprement parlé. Dans ce métier, il y a des hauts et de bas. Malgré tout, j’ai eu la chance de rencontrer tout au long de mes expériences professionnelles des gens exceptionnels. Ceci dit, c’est un métier assez difficile et pour perdurer, non seulement il faut avoir la foi mais, il faut également être en permanence, comme sur un ring, prêt au combat et souvent savoir se relever.

Que dirais-tu aujourd’hui à la petite Saïda de Roubaix ?

Je lui dirais : Est-ce que je t’ai rendue heureuse ? Et surtout, continue à rayonner en moi

 Parles-nous de ton expérience sur le tournage de la célèbre série Capitaine Marleau

L’ambiance était à la fois studieuse et dense. C’était très enrichissant ! J’avais hâte d’être sous la direction de Josée Dayan. Hâte d’approcher sa manière de travailler avec les acteurs, et aussi hâte me nourrir de son expérience derrière la caméra. Chaque jour, j’étais comme une élève, en apprentissage, cela m’a vraiment plu. Puis, il y a l’énergie de Josée, son tempérament, sa culture cinématographique, son amour pour les acteurs, c’est une passionnée, c’était un vrai régal. Je peux vous dire
que, sans hésiter une seconde, je retournerai pour elle et elle le sait (rire).

Tes projets Saïda ?

J’ai écrit une pièce de théâtre où deux femmes de générations différentes se confrontent. Et je dois dire que l’affrontement est assez costaud. Aussi, J’ai tourné dans la collection : Les femmes héroïnes pour France 2. Un moyen métrage intitulé Madame Faïza et Docteur Love d’Anissa Daoud et où je tiens le rôle principal. Pour le reste, je le dirai en temps voulu.

Ton mot de la fin pour nos lecteurs ?

Rendez-vous le 4 octobre à 21H devant France 2 (Rire). Non, c’est un plaisir de m’adresser à tes lecteurs, et je suis ravie qu’ils puissent me connaître un peu mieux. J’ai beaucoup de gratitude envers le public, alors, je serai ravie qu’ils me connaissent davantage grâce et à travers tes articles, mon cher Laurent. Je te remercie également.

Propos recueillis par Laurent Amar

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