Bonjour Dominic, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs ?
Bonjour Laurent, avec plaisir.
Je suis réalisateur depuis plusieurs années maintenant, j’ai fait beaucoup de courts-métrages et je viens de sortir mon premier long-métrage qui s’intitule « Des amours désamour », une comédie romantique en salle depuis le 15 février.
Pourquoi avoir choisi d’écrire et de réaliser une comédie romantique ?
J’ai vécu comme beaucoup une longue histoire d’amour qui, malheureusement, s’est terminée et j’ai eu envie d’écrire sur le sujet, même si avant, j’étais plus attiré par le polar et le thriller.
Mon histoire personnelle a fait que j’ai commencé à écrire celle du film comme si je voulais revivre ma propre histoire, mais autrement.
Comment as-tu réussi à monter un film choral en fédérant autant d’acteurs connus ?
Très simplement en fait, j’ai choisi ces comédiens parce que je pensais qu’ils correspondaient parfaitement aux rôles que j’écrivais, et j’ai eu la chance qu’ils acceptent tous du premier coup, je n’ai même pas eu de casting à faire.
J’écrivais le scénario au fur et à mesure en fonction de mes souvenirs et de mes anecdotes amoureuses par rapport à la thématiques choisie pour chaque couple.
Il faut savoir que pour des raisons budgétaire, le film s’est tourné sur quatre ans, pas tous les jours évidemment, et je filmais l’histoire de chaque couple l’un après l’autre. J’ai commencé par Denis Maréchal et Rebecca Hampton. Entretemps, je suis allé à la recherche de financement avec un premier montage sur ce couple, puis nous avons continué avec, Anthony Delon et Linda Hardy, puis, Noémie Kocher et Gilles Lemaire, pour finir avec, Bartholomew Boutellis et Joy Esther.
« Des amours, Désamour » est un film choral dans l’esprit des films de Claude Lelouch, dont je suis fan depuis toujours. j’aime ce côté destins croisés qu’il y a souvent dans ses films en mélangeant des destins, des histoires d’amour, des couples qui, à la fin se retrouvent… ou pas.
Comment s’est déroulé le tournage avec Anthony Delon, qui a la réputation d’être un comédien pas toujours facile ?
Plutôt bien. C’est un garçon très discret, très sérieux, et il a acquis une grande maturité. Les gens gardent l’image d’Anthony quand il avait 20 ans, avec toutes ses frasques. Aujourd’hui, il a 50 ans, il est père de famille, et c’est un homme assagi, et très professionnel.
Je n’ai vraiment eu aucun problème sur le tournage avec lui, ni avec aucun autre comédien d’ailleurs.
Verra-t- on bientôt « Des amours désamour » à la télévision ?
J’espère bien, Laurent. Pour l‘instant, le film est en salle et nous sommes soumis à ce que l’on appelle la chronologie des médias. Nous allons donc nous occuper d’abord de la sortie VOD et DVD, mais nous sommes déjà en train de contacter les différentes chaînes de télévision.
Nous souhaitons en trouver une qui aimera le film et aura envie de le diffuser.
Tes projets, Dominic ?
Je suis reparti en écriture avec deux co-auteurs, dont Matthieu Chevallier qui a collaboré sur « Des amours désamour ». Nous écrivons une comédie, dans l’esprit des grosses comédie familiales américaines.
Début mars, nous ferons la tournée des producteurs afin de réaliser le film de façon plus traditionnelle, plus classique, en étant dans le circuit dès le début. Ce qui ne fut pas le cas avec « Des amours désamour » qui reste un premier film indépendant.
Ton mot de la fin pour mes lecteurs ?
J’espère leur avoir donné envie de voir « Des amours, Désamour » car nous sommes très heureux des retours du public, qui rit beaucoup et qui le qualifie de feel good movie, frais et léger, avec lequel ils se retrouvent dans les personnages ! Malheureusement, nous n’avons pas encore assez de salles, ni assez de publicité. Mais ils passeront un bon moment, en amoureux s’ils sont en couple, et s’ils ne le sont pas, j’espère que le film leur donnera envie de l’être.
Propos recueillis par Laurent Amar
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