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Le film « Les Schtroumpfs et le Village perdu » va vous faire schtroumpfer de plaisir, en Blu-ray et Blu-ray 4K.

Les Schtroumpfs et le village perdu
Les Schtroumpfs et le village perdu

Les Schtroumpfs furent créés dans les années 1950 par un petit génie belge de la bande dessinée, le célébrissime Peyo. Appartenant à l’élite des éditions Dupuis, Peyo officiait aux côtés d’autres pointures telles que Franquin, créateur de Gaston Lagaffe ou encore Morris, géniteur du cowboy Lucky Luke.

Devant le succès mondial rencontré par les lutins bleus au chapeau blanc, une série télévisée apparut dans les années 1980 et avec elle, la fameuse chanson « Lala la schtroumpf lala », devenue leur hymne officiel. Curieusement, Hollywood mit du temps à s’emparer du phénomène, malgré le triomphe du Grand Schtroumpf et de sa bande de copains outre-Atlantique. Et c’est Sony Pictures qui acheta les droits pour enfin adapter la série télévisée et la bande dessinée. Naîtra un film « hybride », mi-prise de vue réelle, mi-3D de synthèse, pour les Schtroumpfs notamment.

Nous n’épiloguerons pas sur ces deux longs métrages, de qualité finalement assez moyenne. Ils transposaient nos amis bleus de leur univers médiéval dans un Paris et un New York contemporains… Très mauvaise idée.

Puis, en 2017, sort l’excellent « Les Schtroumpfs et le Village perdu », en ce moment même, en Blu-ray, et notamment en Blu-ray 4K.
Plus de prises de vue réelles avec ce reboot (ce n’est pas une suite des deux films, ndlr), mais un véritable dessin animé tout en images de synthèse, et la différence se fait sentir.

Le pitch est parfait pour les plus jeunes, à qui s’adresse en priorité ce film des studios Sony Animation.
Réalisé par l’excellent Kelly Asbury, spécialiste du genre car on lui doit « La Belle et la Bête, le dessin animé de Disney, pas le film – également de Disney d’ailleurs – et « Shrek 2 ».

La Schtroumpfette part à la recherche d’un village légendaire, peuplé de petits êtres ressemblant fort aux Schtroumpfs, en compagnie du Schtroumpf à lunettes, du Schtroumpf costaud et du Schtroumpf maladroit. Plus qu’une simple expédition, ce voyage initiatique sera pour la jolie blonde une quête personnelle sur ses origines.

La Schtroumpfette et le lapin fluorescent.
La Schtroumpfette et le lapin fluorescent.

Une découverte d’elle-même pour comprendre enfin qui elle est, et quelle est sa place au sein de sa communauté. Bien évidemment, le méchant Gargamel et le facétieux Azraël rôderont, dressant sur le chemin de nos quatre héros maints obstacles destinés à les capturer.
Un scénario somme toute assez mature, mais traité avec suffisamment de légèreté pour que tout le monde y adhère.

Petite précision, le Schtroumpf à lunettes n’est absolument plus ce fayot désagréable et mal-aimé qui passait son temps à ennuyer ses copains. Il est devenu un intellectuel fort apprécié, une sorte de sage. Un choix qui peut paraître étrange de la part des scénaristes, mais finalement pas tant que cela, dans un film s’adressant aux plus jeunes, pour lesquels le harcèlement scolaire constitue un fléau dans toutes les écoles de la planète.

Passons au point fort du long métrage, sa technique. Il s’agit là d’une véritable maestria visuelle, notamment dès que les Schtroumpfs pénètrent dans le pays interdit, où se trouve le fameux village.

Des couleurs chaudes, envoûtantes, hypnotiques, ont été utilisées par la production pour donner à cet univers un graphisme évoquant la magie à chaque recoin.
Une animation réalisée avec ce qui se fait de mieux aujourd’hui.
Le design des Schtroumpfs est enfin redevenu équivalent à celui des bandes dessinées, donc au dessin d’origine, et c’est tant mieux.

Avec une fin plutôt sympathique, qui fera sans aucun doute couler une larme chez les plus petits, ce film est le divertissement parfait pour toute la famille.

Alors, n’hésitez pas et ruez-vous sur le Blu-ray, des « Schtroumpfs et le Village perdu » ! Vous ne le regretterez pas et passerez un excellent moment devant votre téléviseur. Et puis entre nous, vous serez d’accord, la Schtroumpfette le vaut bien !

Laurent Amar
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