C’est le titre d’une biographie riche et insolite qui semble regrouper plusieurs vies.
Henri AMOROSO a recherché, toute sa vie, le Beau, le Bien et le Vrai. Il a atteint, avec sa voix de ténor, le contre ut, cette note magique, recherchée par les amateurs de Bel Canto tout comme il s’est aussi illustré dans le domaine scientifique
par une recherche continue et intense.
L’être humain n’est qu’un agrégat cellulaire singulier qui rencontre un milieu (Epigenèse). On dit que DIEU a joué aux dés mais EINSTEIN ajoutait « Il en laisse traîner beaucoup par terre ».
Comme CAMUS, il a été élevé dans un souk, le quartier du Panier à MARSEILLE, une dizaine de personnes dans 50 m2, les toilettes au premier étage et sur le balcon !
Il a été présenté au concours général de grec ancien alors qu’à l’âge de 5 ans, il ne parlait qu’un mélange de napolitain-marseillais.
Mais là est le point fort de son parcours. L’homme n’est grand que par ce qu’il devient. Il apporte la preuve comme des millions d’autres petits gars qu’avec la volonté d’un samouraï et le crochet droit de Marcel CERDAN, on peut bousculer
l’adversité la plus tenace. Parvenu au sommet de sa vie, celui dont on dit qu’il est le tir au but, la course vers l’essentiel, il veut servir d’exemple dans un humanisme sans faille. La recherche du Beau, du Bien, du Vrai, ces trois concepts normatifs fondamentaux de
l’Ordre Éthique, est son phare. Il n’en a qu’un.
Vivre c’est éliminer et choisir. Il avait, génétiquement, une intuition hors du commun et une impérieuse nécessité de connaître ses limites qui l’ont amené à la psychiatrie.
IL a la tessiture d’un ténor, c’est son ADN. Il nous raconte son aventure musicale, ses nombreux concerts. Il a approché les plus Grands. Sa voix a séduit PAVAROTTI auprès duquel il a chanté à Naples.
Il a participé à de nombreuses émissions médiatiques de qualité avec Bouvard, Drucker, Dechavanne etc…
Sa parentèle napolitaine et la maîtrise parfaite de cette langue lui ont permis une approche secrète, enrichissante et objective de la mafia.
Il a bénéficié de l’encouragement personnel d’Einstein, du professeur Jean Bernard et du biologiste Henri Laborit qui l’appelait « HENRI L’AUTRE ». Les photos d’une vie.
Quant aux Académiciens, il les a pratiquement tous rencontrés ; ils sont chaleureux et à les en croire, il aurait dû être parmi eux ! Un seul a tenu parole : Jean Dutourd. Au sommet de sa vie, il a appris à connaître l’envers du décor ; le revers de la médaille est implacable. En effet, la société évolue entre le cristal et la fumée.
La superstition c’est l’art d’accommoder les coïncidences auxquelles, en scientifique averti, il ne croit pas mais ça l’arrange de penser que ses initiales H.A. cachent sourdement deux signifiants autrement évocateurs que son banal patronyme : H c’est l’Honneur, A c’est l’Amour. Ceux qui m’aiment acquiesceront, les jaloux merdiques et médiocres crieront au Mégalo… Qu’ils sachent que ses deux
idoles qui l’ont tant aidé, furent EINSTEIN et PAVAROTTI.
Il nous parle encore de nombreux sujets, de ses croyances et il nous livre un dernier testament qu’il espère encore, à 88 ans, largement révisible dans les décades à venir.
A la fin de l’ouvrage, l’auteur fait un essai « du neurone pontifical au frisson musical ».
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