TF1 va nous proposer dès la rentrée une superproduction télévisée, Le temps est Assassin, avec une pléiade de stars, dont Jenifer Bartoli, Mathilde Seigner, Valeria Cavalli et la belle Caterina Murino. Il s‘agira d’un drame familial tourné dans l’Île de Beauté.
Nous avons pu, lors du 59 e Festival de Télévision de Monte-Carlo où a été présentée la série, rencontrer Caterina lors d’une conférence de presse. Interview :
Bonjour Caterina, pourriez-vous nous parler des intrigues amoureuses dans Le Temps est assassin, qui sont apparemment très importantes pour l’histoire ?
Je ne peux malheureusement pas vous dévoiler les différentes pistes amoureuses dans la série ni vous en parler. Nous préférons que les téléspectateurs de TF1 les découvrent eux-mêmes, car il s’agit d’intrigues fondamentales pour cette saga et son dénouement.
Avez-vous lu le livre de Michel Bussi et si oui, vous en êtes-vous servie pour interpréter votre personnage de Palma Idrissi ?
Non, justement. Le metteur en scène, Claude-Michel Rome, nous a demandé de ne pas le lire. La série est fidèle au livre tout en prenant des libertés avec l’histoire originale. Lire le livre aurait pu m’orienter vers une mauvaise direction dans mon jeu. J’ai nourri mon personnage uniquement par le scénario de la série et non par le roman.
Est-il quand même plus facile de s’appuyer sur un livre dont est tiré son personnage pour l’interpréter ?
Cela dépend. La base de notre travail reste le scénario, quoi qu’il arrive.
Après pour d’autres rôles, il m’est arrivé de lire le livre dont était tiré le film dans lequel je jouais.
Mais cela ne m’apportait rien de supplémentaire par rapport au script. C’est vraiment ce dernier qui me donne les indications pour jouer et enrichir mon personnage.
Avez-vous puisé dans vos racines et votre histoire personnelle pour travailler votre rôle ?
Mon personnage, Palma Idrissi, est une étrangère en Corse.
À titre personnel, cela fait maintenant 16 ans que j’habite en France et qu’en tant qu’Italienne, on me fait remarquer mon accent : je suis et reste une étrangère. Beaucoup de Parisiens me le rappellent chaque jour.
De surcroît, quand je rentre en Italie, j’ai l’accent français. J’ai donc l’impression d’être une étrangère partout, et cette expérience m’a servi à nourrir mon personnage. Être chez elle nulle part, c’est finalement la plus grande douleur de Palma.
Propos recueillis par Laurent Amar
#MonteCarloTVFestival
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