C’est dans le charmant café-théâtre Le Lézard, dirigé par Véronique Barbe, que le truculent Éric Collado a fait sa rentrée artistique. Devant un public nombreux et respectueux des consignes de sécurité sanitaire, l’humoriste et comédien originaire de Marseille a joué son spectacle avec son accent inimitable. Notons qu’Éric a démarré sa carrière dans le groupe Nous c’est nous, en compagnie de Jean Dujardin et de Bruno Salomone avec qui il parodiait, entre autres, les boys bands.
Des habitants du golfe de Saint-Tropez étaient présents pour venir applaudir Eric, comme l’animateur de soirées Gérard Sommelier ou encore le musicien guitariste Quino Cortes du groupe Passion Gipsy. Ce dernier a d’ailleurs animé nombre d’évènements dans la région. Après nous être entretenus avec Véronique Barbe, qui nous a rappelé toute la difficulté rencontrée par l’univers de la scène et du théâtre en particulier avec la crise du Covid-19, nous sommes partis à la rencontre d’Éric. Interview :
Bonjour Éric Collado, quel effet cela fait d’être de retour dans le golfe de Saint-Tropez ?
Bonjour Laurent, c’était le pied total d’avoir pu remonter sur scène et de rejouer devant le public varois du théâtre Le Lézard, c’était pour moi une belle reprise.
Le confinement ne fut pas trop pénible ?
Le confinement, je l’ai plutôt bien géré d’un point de vue professionnel en faisant des vidéos avec ma mère et mon fils.
Elles ont d’ailleurs cartonné en faisant des millions de vues.
J’imagine que cette actualité tragique et rocambolesque à la fois a dû t’inspirer pour écrire tes textes ?
Oui, il y avait bien sûr l’actualité en général du coronavirus, mais aussi les différents discours du gouvernement à brocarder. Avec ma mère et mon fils, on s’est bien marrés malgré la difficulté de rester confinés.
Il y a un moment où tu as eu peur ?
Non, je ne me suis pas inquiété, j’ai même pris cela à la rigolade au début. Après j’ai vu que la situation était sérieuse, même si on ne sait toujours pas vraiment ce qu’il s’est passé avec cette affaire de virus. Mais il a bien fallu faire avec.
Y a-t-il un humoriste dont tu t’inspires pour écrire tes textes ?
Je ne vais pas vraiment chercher l’inspiration chez les autres. J’écris ce que je ressens. Après je suis un comique populaire qui s’inspire de sa propre mère. Ma mère fait des ruptures naturelles qui sont très drôles. De Funès disait « J’ai tout piqué à ma mère », je ne suis pas loin de faire comme De Funès (rires). En Provence, il y a chez les gens cet effet de la rupture qui est immédiat.
Ton programme pour cet été ?
Il y a la tournée avec mon spectacle, puis il y a également une série télévisée où j’ai le premier rôle.
J’interprèterai un personnage écorché vif, quelque chose d’assez beau, le tournage doit démarrer sous peu à Paris.
J’ai également écrit des spectacles pour d’autres artistes. Puis enfin j’ai un projet de duo comique avec Anthony Joubert.
Ton mot de la fin, Éric ?
Soyez heureux, et surtout… Faites vite !!!
Propos recueillis par Laurent Amar
Plus d’informations sur le programme du Lézard en cliquant sur ce lien.
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