Bonjour Yann Golgevit, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs qui, peut-être, ne te connaissent pas encore ?
Bonjour Laurent,
Yann Golgevit, je suis chanteur et je vis dans le sud de la France, à Montpellier.
Ma voix est spécifique, proche de celle de Luc Arbogast de « The Voice » : contre-ténor.
C’est une voix qui touche, trouble, étonne et désarçonne.
Es-tu passionné par la musique depuis toujours ?
Oui, car à l’âge de 7 ans, ma mère m’a fait découvrir en live un opéra, « Carmen », de Bizet.
Par la suite, j’ai eu une révélation en écoutant les voix de la diva Maria Callas et de la chanteuse française Barbara. La fêlure et la fragilité de ces femmes m’ont beaucoup ému.
Pourquoi avoir choisi de devenir contre-ténor plutôt que chanteur “plus classique” ?
Tout simplement parce que j’ai suivi un cursus musical à la Maîtrise des Petits Chanteurs de Paris jusqu’à ma mue.
J’ai choisi de garder cette voix naturelle d’enfant en me faisant accompagner par Benoît Amy de la Bretèque (phoniatre).
Parle-nous de tes inspirations musicales, comment sélectionnes-tu les compositions que tu interprètes ?
Mes inspirations sont vastes, d’Alfred Deller à Whitney Houston, en passant par David Bowie, Freddy Mercury ou Barbra Streisand. Celles et ceux qui me touchent émotionnellement et qui dégagent un vrai tempérament.
Sur ton album à paraître bientôt, tu as travaillé avec des artistes de renom, notamment Calogero pour le titre « À l’essentiel ». Comment s’est déroulée votre rencontre ?
En fait, j’ai travaillé avec Robert Le Gall, arrangeur de Florent Pagny, Nolwenn Leroy, Roberto Alagna et Calogero… Il avait entendu des enregistrements et il était très étonné par ma voix.
Une rencontre chez lui à Paris m’a permis de chanter en direct quelques titres.
Il a été séduit et a alors contacté le pianiste Sébastien Didyme, merveilleux mélodiste et talentueux compositeur.
Nous avons donc travaillé ensemble avec Olivier Miramond, l’auteur des textes, belle plume. Robert Le Gall a fait les arrangements. Il est brillant, c’est une belle rencontre. Ensuite, nous avons enregistré le single « À l’essentiel » avec toute une équipe formidable, dont Bertrand Châtenet
(ingénieur du son de Mylène Farmer) et les musiciens dans un studio.
Ce fut un travail intense, un vrai travail d’orfèvre.
Dans ton dossier de presse, j’ai lu que tu avais délaissé un moment la musique pour le mannequinat, pourquoi ?
Tout simplement parce que j’aime les challenges ! Lorsque j’ai été repéré dans la rue pour savoir si je voulais faire des pubs et être mannequin, ça m’a amusé et j’ai dit oui. Il s’ensuivit des photos, des défilés, une pub pour Volkswagen, et du cinéma (un petit rôle dans « La Reine Margot » de Patrice Chéreau, avec Isabelle Adjani et Daniel Auteuil).
Tes projets, Yann ? Où pourrons-nous bientôt te voir chanter ?
Je suis actuellement en tournée (Savoie, Paris, Bordeaux, Lyon, Monaco…) dans le tour de chant « Une voix en or » avec mes merveilleux musiciens, Christèle Chambourdon au piano et Adrien Frasse Sombet au violoncelle. Et cet été en Occitanie, à Montpellier, Madrid, Marrakech, Shanghai, New York…
Tu prépares également un concert exceptionnel à Broadway, pourrais-tu nous en parler ?
Oui, dans un endroit prestigieux de New York, avec le pianiste compositeur argentin Fernando Otero et ses musiciens.
Je l’avais rencontré il y a trois ans à New York pour un enregistrement de musique de film et ce fut un vrai coup de cœur.
C’est un musicien incomparable, brillant, talentueux, récompensé par de nombreux Grammy Awards et Victoires de la Musique.
Ton mot de la fin, Yann ?
Dans ce contexte difficile, les gens ont besoin de rêver et de s’évader.
La voix permet de sortir du quotidien et de vivre des moments intenses, magiques pour libérer ses émotions. Un grand merci à Laurent Amar et à Stars-media.fr.
Propos recueillis par Laurent Amar
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