Bonjour Jacques Samuel Cohen-Bacry, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Bien sur Laurent, je suis scénariste de nationalité Franco-Israélienne. J’écris beaucoup, plutôt des longs métrages et des séries. Quand j’écris, je vois la scène, le décor, la lumière et le jeu des acteurs. Alors naturellement, en septembre et sous la pression de ma compagne comédienne, j’ai décidé de réaliser. Trois court-métrages en 5 mois, un bonheur.
Connaissiez-vous Samy Naceri avant de lui donner le rôle principal de votre court-métrage « Je voulais te dire » ?
Comme tout le monde, en revanche je connaissais sa compagne et lorsque j’ai écrit c’est lui que j’ai vu dans ma tête, alors il l’a lu et immédiatement accepté.
C’est la première fois que Samy à l’occasion de jouer dans un film intimiste et dramatique, comment l’avez-vous dirigé ?
En choisissant Samy, je savais qu’il avait en lui cette puissance et cette justesse de jeux. En tant que réalisateur je suis directif, je sais là où je veux accompagner mes acteurs. On a donc répété, et surtout Samy et Coralie ont beaucoup travaillé, je souhaitais le voir dans un registre et dans une interprétation inattendue.
Vous avez présenté le film à Cannes, comment cela s’est passé ?
Un bonheur, avoir la chance de pouvoir montrer ce travail d’équipe et surtout espérer transmettre des émotions, en emmenant les spectateurs dans notre histoire.
Pourquoi le choix du noir et blanc pour ce film ?
Cette histoire et banale, juste une dispute, un thème universel, alors pour lui donner du relief et une autre dimension dramatique, j’ai souhaité un côté esthétisant, en travaillant la lumière et les plans et le noir et blanc par son grain sert ce huis clos.
Peut-on dire que « je voulais te dire »est une métaphore sur la relation que Samy a entretenu avec les femmes de sa vie ?
Je suis scénariste et j’ai écrit un texte, en espérant qu’il parle au plus grand nombre de gens. Et ce texte a séduit Samy, c’est pour cela qu’il l’a si bien interprété.
Quels sont vos projets cher Jacques Samuel ?
Écrire et réaliser des longs métrages, revenir à Cannes avec un long à défendre et à montrer.
Votre mot de la fin ?
Ce court je l’ai écrit en une nuit et réalisé en une nuit et Cannes m’a donné plus de dix jours de bonheur, alors j’espère à l’année prochaine.
Propos recueillis par Laurent Amar
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