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Entretien avec Nicola Frassanito

Nicola Frassanito
Nicola Frassanito

Bonjour Nicola, comment ta carrière de chanteur a-t-elle évolué depuis notre dernière rencontre, il y a deux ans ?

Bonjour Laurent, il est vrai qu’il s’est passé beaucoup de choses. J’ai chanté avec des amis artistes comme Mathieu Sempéré et Fabrice di Falco. J’ai enregistré un premier album dont j’ai pu interpréter six chansons à l’Opéra Garnier. Depuis, j’ai fait un single intitulé « Tout est possible ».

Tu étais présent au Festival de télévision de Monte-Carlo en juin dernier. Pour quelles raisons ?

J’habite à Monaco depuis 20 ans et ma société, PhytoQuant, est également monégasque. J’ai eu l’occasion de sponsoriser un spectacle, « Danse avec les stars », au Festival de télévision de Monaco, où j’ai d’ailleurs rencontré Chris Marques (chorégraphe de
DALS, ndlr) avec qui je me suis très bien entendu, ainsi que des artistes comme Patricia Arquette ou Patrick Duffy. Ce festival reste pour moi un moment magique et inoubliable.

Récemment, tu as chanté à l’Olympia, qu’as-tu ressenti en te produisant sur cette scène mythique ?

C’était extraordinaire ! Avec un ami, Jean-Marc Speziale, qui fabrique le fameux « Vin de merde », nous avons produit Olivier Villa. C’était en septembre, je venais d’enregistrer « Tout est possible » sur des paroles et musiques d’Alain Turban. Olivier, pour me remercier d’avoir produit son spectacle, m’a dit : « Ce serait bien que tu viennes chanter avec nous », et j’ai interprété «  Tout est possible. Sur le coup, je ne réalisais pas vraiment. Plus tard, je me suis dit : « Ouah, j’ai chanté à l’Olympia ! »

Dans une interview du jeune Kendji Girac, il disait : « J’ai eu le privilège de chanter sur la scène mythique de l’Olympia, où tant d’artistes incroyables ont chanté. » Du coup, je me suis dis : « Eh bien, moi aussi. » (Rires) Mais l’Olympia ou ailleurs, ce qui compte le plus, c’est de s’amuser, et moi, n’importe où, je m’amuse en chantant.

Avec quel chanteur aimerais-tu faire un duo ?

Avec tous ! Il est vrai que si Pavarotti était encore en vie, j’aurais bien aimé faire quelque chose avec lui, mais j’adorerais chanter également avec Roberto Alagna, avec plein de gens.
J’aime la musique, j’aime tous les styles, mais ce que j’aime surtout, ce sont les chansons qui parlent d’amour.

Tes projets, cher Nicola ?

Je suis en train de concevoir un album de chansons italiennes avec mon ami Gérard Daguerre, qui m’a composé, avec un parolier italien ayant déjà écrit pour Laura Pausini, trois chansons extraordinaires, sur l’amour, la vie et le bonheur.

Il doit en composer trois autres et nous choisirons enfin quatre chansons italiennes connues, que Gérard va réadapter. Enfin, nous étudions la possibilité d’enregistrer un autre album en italien, accompagné cette fois-ci d’un orchestre philharmonique.

Ton mot de la fin, Nicola ?

En ces temps très particuliers, j’ai envie de faire passer à tes lecteurs un message d’amour.
Alain Turban a écrit un texte que j’ai envoyé à tous mes clients, car je trouve que le monde a plus que jamais besoin d’amour. C’est la seule  chose qui pourra nous faire changer la société.

Propos recueillis par Laurent Amar
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