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Le petit-fils d’empereur et jet-setteur Jean-Barthélémy Bokassa se livre à stars-media.fr

 

Jean-Barthélémy Bokassa et sa grande amie, le top model Lana
Crédit photo : Patrick Casté

Bonjour Jean-Barthélémy Bokassa, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?

Bonjour Laurent Amar, je suis un jeune écrivain afro-vietnamien ayant grandi en Europe. Je suis né dans un palais au Centrafrique le 30 aout 1974. Dans ce même palais, ma mère m’a élevée dans les rudiments de la langue vietnamienne. Nous sommes une famille multiculturelle. Mes trois cultures, africaine, vietnamienne et europenne sont une véritable richesse intellectuelle qui m’ont emmené naturellement vers la littérature. Cette passion s’est révélée très jeune mais le déclic a eu lieu au lycée lorsque j’ai gagné le 1er prix d’un concours d’histoire sur toute la Côte d’Azur et la Corse.

Le thème était la Shoa, j’avais choisi de rédiger un mémoire. La souffrance du peuple juif me paraissait certes très différente mais pas si éloigné de ce qu’ont du subir certaines parties de l’Afrique (notamment l’Afrique centrale ancienne colonie belge et française). Ce 1er prix à l’âge ingrat qu’est l’adolescence m’a encouragé à devenir écrivain. Et j’ai été très soutenu par mon professeur d’Histoire, Mme Lovérini et mon professeur de Lettres, Mr Maushart ainsi que par mes camarades du lycée de Balagne.

Pourrais-tu nous rappeler ta filiation avec l’ex-empereur de la République Centre-Africaine, Jean-Bedel Bokassa ?

Je suis le 1er petit-fils du Président et Empereur Jean-Bedel Bokassa, le père bâtisseur de la Centrafrique mais je suis aussi le petit neveu de Barthélémy Boganda, le fondateur de la République Centrafricaine. Ma mère, la princesse Martine Bokassa est la première fille de mon grand-père qu’il a eu a Saïgon de son union avec Hué Thi Bà N’Guyen ma grand-mère, en 1953.

Tu as déjà sortie trois livres, as-tu toujours été passionné par l’écriture ?

J’ai écris 4 livres. “Les diamants de la trahison” est mon 1er livre, il est sorti directement au rayon Histoire des bonnes librairies en 2006, ce qui pour moi fut un honneur. J’y relatais à la fois la réalité d’une ma famille africaine au pouvoir et celle de mon grand-père car peu connaisse cette période, la Françafrique, l’Histoire de la Centrafrique et encore moins à celle de mon grand-père. J’étais confronté à tant de fantasmes autour du personnage de mon grand-père que cela a été un besoin de relater ses 13 ans de pouvoir et ses réalisations concrètes.
Pour beaucoup, mon grand-père est tombé d’un arbre et s’est mis une couronne sur la tête, si cela était aussi simple, l’Afrique serait jonché d’empereurs …

La réalité de cet homme Président, devenu Empereur, c’est que son père avait été gouverneur et chef de Terre, que son grand – oncle fut le père – fondateur de la Centratrique, il n’était donc pas tombé d’un arbre mais d’une famille instruite. – Le “Traité de manipulation pour séduire un(e) millionnaire – Le guide des castors” fut mon 2e livre, “Saga Bokassa”, mon 3e et “Erika Flynt où le récit d’une métamorphose” mon dernier roman, notamment mis en avant par une grande librairie spécialisée.
Il traite de la haute société parisienne et de ses exigences, c’est l’histoire d’une jeune fille de 17 ans qui a été “engraissée” dès sa naissance par sa propre mère afin de ne pas connaître l’amour ni toute forme de vie sociale.

Tu es souvent sollicité par des grands médias pour des interviews sur toi mais aussi sur tes origines, ne penses-tu pas que l’ombre de ton célèbre grand père plane toujours sur toi ?

Grâce à mon travail d’écrivain, je suis en effet souvent sollicité par les médias mais c’est également pour mon exotisme qui les attire. Je suis un petit-fils d’Empereur ce qui est bien plus rare qu’être petit-fils de roi (rires)! Je suis africain mais je m’exprime en vietnamien, j’ai fait mes études dans les meilleurs établissements de France et de Navarre (et de Suisse), je vouvoie mes parents, j’ai passé mes vacances scolaires dans les châteaux de famille … Tout cela n’est pas commun donc forcément, ça suscite la curiosité des médias. Je pense que les journalistes ne s’empêcheront jamais de me questionner sur mon grand-père, sur la réalité de l’homme d’Etat qu’il était.

Vous savez, pour beaucoup, la Centrafrique, c’est très loin de la France. Dans l’imaginaire collectif, l’africain des années 60 ans est une sorte de sauvage anthropophage. Ces clichés issus d’une forme de “racisme primaire post-colonial” m’amuse plus qu’ils ne m’irritent. Je constate simplement qu’il est très difficile de passer à autre chose. Si l’ombre de mon grand-père plane sur moi, il s’agit d’une ombre bienveillante qui d’une certaine façon me porte maintenant alors qu’elle m’a ouvert toutes les grandes portes de la meilleure société européenne. Son sang coule dans mes veines. C’est un fait que j’assume avec l’état d’esprit de celui qui sait qu’il doit aller de l’avant.
Mon grand-père a vécu sa vie à 200 %. Et j’ai l’intention d’en faire de même !

Jean-Barthélémy Bokassa
Jean-Barthélémy Bokassa
Crédit photo : Patrick Casté

Parles-nous de ton prochain livre ?

Mon prochain livre s’intitule “Bienvenu sur Terre”. Il sortira en librairie en mars, aux éditions Klett. Il est destiné aux adolescents allemands. Klett est considéré comme l’une des meilleures maisons d’éditions allemandes. C’est la première fois que j’écris pour cette tranche d’âge, l’adolescence. Le livre suivant sortira également en français.

Tu es écrivain, mais tu es aussi Jet-setteur, as-tu toujours évolué dans ce milieu ?

J’ai toujours eu des amis artistes, écrivains et acteurs célèbres, descendants d’illustres familles. Cela est une chance de pouvoir échanger ensemble, de connaître le cépage de tel champagne de la part d’un ami propriétaire de grand champagne ou de connaître les ingrédients qui ont contribué au succès de tel film de la part d’un ami cinéaste. Ce milieu que je côtoie et dans lequel j’évolue se nommerait, parait-il, la “jet set”, mais contrairement aux idées reçues, la jet set d’aujourd’hui ne passe pas son temps à faire la fête, elle travaille pour demeurer libre, vivre ses rêves et les faire partager.

Te définirais-tu comme un “gentleman dandy” ?

Le terme de “gentleman dandy” me plait beaucoup. Pour moi, cela évoque à la fois l’élégance et la générosité. J’ai toujours eu un faible pour les beaux vêtements et les grands créateurs. Chaque vêtements acquis, chaque accessoire est pour moi un coup de foudre de l’instant. J’aime cultiver cette état d’esprit du “dandy”. Aujourd’hui, je constate que tout le monde s’habille de la même façon. La plupart des gens ne font plus vraiment cet effort d’élégance – et la “prise de risque” qui l’accompagne quand ils se rendent à une soirée ou à un cocktail, je trouve cela fort regrettable. Avoir une identité vestimentaire, c’est assumer son ADN car nous avons tous des personnalités différentes.
Au XIXe siècle les plus grands artistes français étaient de grands dandy, ils possédaient une classe folle !

Pour conclure cette interview cher Jean-Barthelemy, quel serait ton mot de la fin aux lecteurs de stars-media  ?

Aux lecteurs de Stars-Médias, je vous souhaite le meilleur car tout le monde y a droit, d’excellentes fêtes de fin d’année et que vos rêves deviennent réalités en 2014. Ne laissez personne vous démoraliser ! Vivez heureux et croquez-la vie à pleines dents !

Propos recueillis par Laurent Amar

 
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